Salle de bal à Arles : analyse de l’œuvre de Van Gogh.

Publié le : 07 octobre 20204 mins de lecture

« La salle de bal à Arles » a été peinte par Vincent van Gogh en 1888. Il s’agit d’une huile sur toile de 65×81 cm. Ce tableau est la conséquence d’une période où Van Gogh s’est retrouvé à collaborer avec Paul Gauguin.

Les deux peintres étaient amis et avaient déjà travaillé ensemble, mais les deux personnages s’affrontaient souvent et après une de leurs querelles classiques, Gauguin s’est éloigné de son ami qui vivait à Arles à l’époque. Il retourne ensuite à Arles pour poursuivre sa collaboration avec Van Gogh. La conséquence de ce retour fut pour Gauguin le tableau « Les Arlésiens », tandis que pour Van Gogh, ce fut la création de la célèbre « Salle de bal à Arles », le tableau que nous allons analyser.

La salle de bal à Arles : analyse de l’image

C’est une œuvre très différente de celles que Van Gogh a peintes pendant son séjour à Arles. Le sujet est une fête qui se déroule dans la salle de bal appelée Folie-Arlésiennes. La personnalité de Van Gogh a été influencée par Gauguin lorsqu’il a peint ce tableau. En fait, le style et le choix des couleurs suivent les idées et les théories de Gauguin et non celles de Van Gogh, qui avait depuis longtemps développé sa propre peinture spécifique.

Pourquoi le peintre néerlandais choisit-il ce style ?

En fait, Van Gogh ne se contente pas d’expérimenter les théories de son ami, mais utilise également le style décoratif japonais, qui se remarque facilement dans l’utilisation des courbes et des coiffures des dames. Peut-être Van Gogh, heureux du retour de son ami à une époque où il ne vivait pas bien dans sa situation psychologique et sociale, a-t-il décidé de lui rendre hommage en créant un tableau représentant les idées de Gauguin. Il semble en fait plus être un hommage à Gauguin qu’une expérimentation d’un autre style. Le musée de Marseille est considéré parmi les plus visités. Les expositions des tableaux s’effectuent auprès des musées. L’exposition dans les musées se font rares.

Vincent Willem van Gogh[Note 2], né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert (Pays-Bas) et mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise (France), est un peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l’impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l’expressionnisme.
Van Gogh grandit au sein d’une famille de l’ancienne bourgeoisie. Il tente d’abord de faire carrière comme marchand d’art chez Goupil & Cie. Cependant, refusant de voir l’art comme une marchandise, il est licencié. Il aspire alors à devenir pasteur, mais il échoue aux examens de théologie. À l’approche de 1880, il se tourne vers la peinture. Pendant ces années, il quitte les Pays-Bas pour la Belgique, puis s’établit en France. Autodidacte, Van Gogh prend néanmoins des cours de peinture. Passionné, il ne cesse d’enrichir sa culture picturale : il analyse le travail des peintres de l’époque, il visite les musées et les galeries d’art, il échange des idées avec ses amis peintres, il étudie les estampes japonaises, les gravures anglaises, etc. Sa peinture reflète ses recherches et l’étendue de ses connaissances artistiques. Toutefois, sa vie est parsemée de crises qui révèlent son instabilité mentale. L’une d’elles provoque son suicide, à l’âge de 37 ans.
L’abondante correspondance de Van Gogh permet de mieux le comprendre. Elle est constituée de plus de huit-cents lettres écrites à sa famille et à ses amis, dont six cent cinquante-deux envoyées à son frère « Theo »[Note 3], avec qui il entretient une relation soutenue aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

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